Appel Urgent aux Citoyens du Monde

mardi 18 avril 2006
popularité : 5%

de la
FONDATION INTERNATIONALE POUR LAMOCRATIE
INTERNATIONAL ENDOWMENT FOR DEMOCRACY(I.E.D.)

L’APPEL

À L’AIDE ! AU SECOURS ! Il y a le feu dans la maison et nous sommes
tous à l’intérieur. Devant cet incendie, le Gouvernement des
États-Unis et les organisations qu’il subventionne, telle la
Fondation nationale pour la démocratie (N.E.D.), réagissent ... en y
jetant de l’huile.

Ils appellent ça « la reconstruction nationale démocratique » - bel
euphémisme en vérité pour désigner les guerres continuelles, le
pillage des biens communs, l’explosion des inégalités économiques,
les atteintes aux libertés civiles (y compris l’introduction de la
torture), la dégradation croissante et la destruction sans vergogne
de notre environnement naturel derrière la vitrine du
« libre-échange » et la promesse (rarement tenue) d’élections
« libres ».

Hors de l’Amérique, les gens, par milliards, veulent
que cette folie s’arrête, mais que peuvent-ils faire ?

Notre organisation, nouvelle et indépendante, l’International
Endowment for Democracy (I.E.D.) - la Fondation internationale pour
la démocratie - pense que cette folie ne s’arrêtera que si la
politique de reconstruction nationale démocratique ou « democratic
nation building » (la chose réelle et non la soif du pétrole) est
appliquée aux États-Unis eux-mêmes, parce qu’ils sont le pays le
plus responsable de ces effroyables développements mondiaux, et nous
croyons que tous les individus, où qu’ils se trouvent, peuvent jouer
un rôle dans l’accomplissement de cette tâche.

Cette fondation à but non lucratif lance un appel aux citoyens du
monde. Nouvellement créée, elle compte parmi ses membres fondateurs
HOWARD ZINN (l’historien progressiste le plus important d’Amérique)
MUMIA ABU-JAMAL (le plus célèbre prisonnier politique d’Amérique)
GORE VIDAL (le plus notoire des romanciers et essayistes
progressistes d’Amérique)
BARBARA FOLEY (Chair of the Left Alliance, the Union of Progressive
Academic Caucuses - présidente de la Left Alliance, l’Union des
comités académiques progressistes)
MICHAEL PARENTI (le principal critique de la démocratie capitaliste
aux États-Unis)
IMMANUEL WALLERSTEIN (ancien président de
l’Association internationale de sociologie)
MICHAEL RATNER (President of the Center for Constitutional Rights
and past President of the Lawyers’Guild - président du Centre pour
les droits constitutionnels et ancien président de la Guilde des
avocats)
et deux douzaines d’autres universitaires progressistes, avocats et
citoyens engagés parmi les plus connus d’Amérique.

ENSUMÉ : si des groupes comme le National Endowment for Democracy
(N.E.D.) utilisent l’argent du Gouvernement américain (d’où
l’adjectif « NATIONAL ») - plus une forte dose d’hypocrisie - pour
saper la démocratie à l’étranger, l’International Endowment for
Democracy (I.E.D.) espère utiliser l’argent venant de l’étranger
(d’où l’adjectif « INTERNATIONAL ») pour essayer de construire une
démocratie réelle dans le pays qui en a le plus besoin, les U.S.A.

NOUS APPELONS DONC LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE À ENVOYER DES
OBSERVATEURS POUR SUPERVISER LEROULEMENT DES ÉLECTIONS AUX
ÉTATS-UNIS. Y a-t-il encore quelqu’un dans le monde, hors des
U.S.A., qui ne reconnaisse pas la nécessité de tels obsevateurs ?

Ce n’est pas qu’il y ait moins de démocratie en Amérique que partout
ailleurs - bien des pays sont dans une situation plus défavorable à
cet égard -, mais c’est que le DÉFICIT DEMOCRATIE dont souffre
notre pays fait peser une menace plus grande sur « la vie, la
liberté et la poursuite du bonheur » dans le monde que les pratiques
de n’importe quel autre gouvernement. En tant que victimes des
politiques destructrices de leur propre gouvernement, les
Américains, dans leur grande majorité, n’ont aucun intérêt à les
soutenir et en changeraient au plus vite si la démocratie
fonctionnait comme on nous le raconte. S’ils ne le font pas ,
c’est qu’ils ne le peuvent pas, parce que les lois, les élections,
les médias, les écoles, tous les moyens qui rendraient possibles de
tels changements ont été détournés de leur mission (par la
manipulation partisane et systématique de l’opinion et, de plus en
plus, par la répression pure et simple), rendus inaccessibles (par
la culture de l’ignorance) et, surtout, achetés à grand renfort de
dollars ou même, « si nécessaire », volés (comme les deux dernières
élections présidentielles) (voir notre BIBLIOTHÈQUE DE LA
MOCRATIE, section III). Qui peut douter que dans le monde entier
les gens ont le plus grand intérêt à la démocratisation des
États-Unis ?

C’EST ICI UN ÉVÉNEMENT PROBABLEMENT SANS PRÉCÉDENT : des Américains
qui demandent l’aide des gens d’autres pays. Cependant, nombreux
doivent être ceux qui, recevant cet appel hors des États-Unis, se
demandent : « Pourquoi devrions-nous aider les Américains à faire
les changements qui sont nécessaires dans leur pays ? N’avons-nous
pas assez à faire dans notre propre pays ? » Pour répondre à cette
question, le mieux est d’en poser une autre : Quel lecteur vivant
hors de la capitale de son pays pense que c’est gaspiller son temps
et son argent que d’essayer d’influencer la politique de son
gouvernement, lequel siège dans la capitale ? Puisque c’est là le
lieu du pouvoir politique... Eh bien, en cette période de domination
de l’impérialisme militaire, économique et culturel des États-Unis,
Washington est devenue la capitale réelle de votre pays, car c’est
là que sont prises nombre des décisions les plus destructrices qui
affectent votre vie. Cela aurait donc du sens, du point de vue
politique, que de consacrer une partie de votre temps, de votre
énergie et de votre argent pour aider à la réalisation des
changements que vous souhaiteriez voir à Washington. S’il y a la
moindre chance...

En ce moment de l’histoire, ce sont ceux d’entre nous qui vivent aux
États-Unis qui sont le mieux placés pour affronter notre oppresseur
commun. Par conséquent, lourde est notre responsabilité, alors que
nos forces sont limitées. Aussi imparfait qu’ait pu être le
processus démocratique dans le passé, sa fragilisation par le
gouvernement actuel constitue une menace grandissante pour les
opposants, mais nous fournit par là même une bannière de ralliement
sur un terrain où nos dirigeants sont extrêmement vulnérables.
Témoin la débauche d’hypocrisie qui se manifeste au sein du
Gouvernement, et qui prouve assez que la démocratie demeure la
vertu favorite du peuple américain. C’est sur cette question
fondamentale de la démocratie, avec ses larges implications sur la
politique du gouvernement aux U.S.A. et dans le monde, que nous
avons besoin de votre aide.

De nombreux groupes aux États-Unis essaient de défendre ce qui reste
de notre démocratie en voie de disparition et/ou essaient d’en
construire une meilleure et plus égalitaire. Mais la plupart de ces
groupes sont petits et manquent de moyens. La Fondation
internationale pour la démocratie (I.E.D.- International Endowment
for Democracy) veut donner à toutes et à tous dans le monde
l’occasion de participer à cette lutte cruciale en nous faisant un
don (aussi modeste soit-il). Mis à part nos frais minimes de
fonctionnement (aucun des membres du comité de direction de l’I.E.D.
ne reçoit de rémunération), tout l’argent reçu sera distribué aux
groupes actifs. Aussi étrange que cela paraisse, grâce à ce geste de
solidarité, les gens de par le monde peuvent à présent s’aider
eux-mêmes en nous aidant à les aider. Cela n’est peut-être pas aussi
étrange après tout.


LES PERSONNES QUI VOUDRONT BIEN CONTRIBUER À CE PROJET doivent
savoir également que nous ne donnerons pas d’argent aux partis
politiques et que nous n’en accepterons d’aucun gouvernement
étranger ni d’aucune organisation engagée dans des formes violentes
d’activité politique.

Aux lecteurs américains, qui n’ont pas eu besoin de nos conseils
pour donner de l’argent à leurs organisations progressistes
préférées, nous demandons simplement de continuer à le faire (O.K.,
faites-en un peu plus), mais s’il vous plaît envoyez cet appel à vos
amis et à vos connaissances, en particulier à celles et ceux qui
viennent de l’étranger. ( Mais si vous souhaitez manifester votre
soutien à cette initiative par un don, nous l’accepterons bien
entendu.)


LE SUCCÈS DE NOTRE PROJET dépend de notre capacité à toucher des
millions de personnes dans le monde entier. Par conséquent... si
vous approuvez notre initiative et si vous pensez qu’elle pourrait
avoir du poids, nous vous prions d’envoyer cet appel (lié à notre
site internet) à toutes les personnes rattachées à votre carnet
d’adresses e-mail, à tous les sites et blogs que vous visitez, ainsi
qu’à toutes les listes de discussion et toutes les organisations
dont vous faites partie, en particulier hors des U.S.A. Et, s’il
vous plaît, n’oubliez pas vos contacts dans les médias.
L’organisation MoveOn est supposée avoir contacté ainsi entre dix et
vingt millions d’Américains pour le soutien d’Howard Dean lors des
primaires pour l’élection présidentielle de 2004, mais notre projet
est peut-être le premier à recourir à cette méthode à l’échelle
mondiale. Et c’est certainement la première tentative d’utilisation
d’internet en vue d’engager le monde entier à promouvoir la
démocratisation dont les États-Unis ont si grand besoin. Seuls la
nature extrêmement grave de notre problème et le fait qu’il se joue
à l’échelle planétaire rendent cette approche particulièrement
appropriée. La nouvelle technologie d’internet est ce qui la rend
possible. Mais la réussite de ce projet dépend tout de même avant
tout de votre aide.

Ne nous aiderez-vous pas ?

Pour tous renseignements, consultez notre SITE INTERNET www.iefd.org

PRÉSIDENT DE L’I.E.D.
Prof. Bertell Ollman, Dept. of Politics, NYU

COMITÉ EXÉCUTIF DE L’I.E.D.
_ Prof. Michael Brown, (former Chair), Dept. of sociology,
Northeastern Univ.
Prof. Barbara Foley, Dept. of English, Rutgers Univ. (Newark)
Prof. Emeritus John Manley, (former Chair) Dept. of Political
Science, Stanford Univ.
Michael Smith, Lawyer

CONSEILLER JURIDIQUE
William Schaap, Lawyer



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