A tous les Pétainistes
Aujourd’hui relookés
A tous les défaitistes
Qui avancent masqués
A tous les rococos
Héritiers de la guerre
Qui préfèrent le chaos
Aux progrès populaires

A tous les fanatiques
Du doigt sur la couture
A la pensée unique
Fille des dictatures
A ce monde de fachos
Qui a repris les rênes
En bouffant du prolo
En attisant la haine

A tous ceux qui voudraient qu’on rentre dans le rang
Je dis : Je vous emmerde... et je l’écris en grand.

A tous les repentis
Passant la marche arrière
A ces reconvertis
Vautrés dans les affaires
A tous ceux des « bobos »
Pleurant sur la misère
Qui ont le coeur au chaud
Le fric en bandoulière

A ces « soixant’huitards »
Aujourd’hui défroqués
Aux faiseurs de « grands soirs »
A tous les Pieds-Nickelés
A tous les escadrons
De la marche infernale
Au service du pognon
Quand nous crevons la dalle

A tous ceux qui voudraient qu’on rentre dans la danse
Je dis : Je vous emmerde... vous, et votre alternance

A tous les atrophiés
Du sentiment humain
A tous les acharnés
Du fusil à la main
A tous les « pétroleurs »
Qui embrasent le Monde
A ces boursicoteurs
A leurs manières immondes
A tous les pervertis
Des causes humanitaires
A tous les assortis
Au temps qui dégénère
A ceux des écolos
Qui nous prennent la tête
A tous les démagos
Qui polluent la planète

A tous les attardés du grand chambardement
Je dis : Je vous emmerde...écologiquement.

A tous les grands médias
Qui nous servent leur soupe
A ce genre de mafia
Qui nous suce la croupe
A tous les « tartampions »
Qui assurent la garde
A tous ces grands champions
Des jeux qui « enconnardent »

A ceux des spécialistes
Des crises financières
Qui prennent et qui persistent
Nos culs pour des théières
A tous ces prétendants
A la marche du monde
Qui font du « rentre-dedans »
Quand ça bouge et ça gronde

A tous les « bien-pensants » du Pouvoir de l’argent
Je dis : Je vous emmerde... à crédit et content.

A tous les « m’as-tu-vu »
Qui parlent et qui plastronnent
A tous les « m’as-tu-lu »
Et qui visent le trône
A tous les fossoyeurs
De la Démocratie
A tous les magouilleurs
Sur le dos des petits

A tous les nostalgiques
De la chasse aux sorcières
A tous les amnésiques
A tous les « va-t-en-guerre »
A tous les chaloupés
Des mots qui assassinent
Qui traquent les « sans-papiers »
A l’école, à l’usine

A tous les promoteurs de la connerie humaine
Je dis : Je vous emmerde... c’est une question d’hygiène.

A tous les »Jean MOULIN »
Qui ont tracé la route
A tous les orphelins
Qui errent dans le doute
A tous les »Guy MOQUET »
Aux derniers mots d’espoir
Au printemps du muguet
Qui nous permet de croire

A tous les anonymes
A ceux qui sont debouts
Aux idées qui cheminent
Pour briser les tabous
A tous les « hésitants »
Qui sont encore en nombre
A tous les partisans
Qui sortiront de l’ombre

A tous les insoumis de ce monde mal en point
Je leur dois d’exister,... et je lève le poing.

BURLIO
Mon Mai 2008.