A travers l’enchanteur Vietnam (20)

Saïgon, c’est fini
samedi 24 septembre 2016
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Pendant un mois Jean et Muriel ont arpenté ce pays enchanteur souvent loin des sentiers battus et des zones de grand tourisme. Ils nous racontent durant tout l’été leur périple en textes et en images....

Saïgon, c’est fini
Et dire que c’était la ville de notre dernier séjour....

Voici le dernier récit de notre périple vietnamien

Après avoir arpenté le 1er district, ses boutiques de luxe, ses pizzerias, ses quartiers d’anciens colons, nous avons décidé d’aller nous perdre à Cholon, le quartier fondé au 17e siècle par des chinois. Il paraît que Cholon est un rouage essentiel de la capitale économique qu’est Saïgon. On estime à 40% la part de l’économie parallèle qui n’apparaît pas dans les statistiques (salles de jeu clandestines, bars a filles, ateliers cachés ..).

Un spectacle aussi bien dans la rue que dans l’immense marché Bin Tay, encombré de marchandises.

C’est une profusion d’objets ou tissus, une fourmilière aussi bien à l’intérieur du marché qu’à l’extérieur. Des centaines et des centaines de boutiques, vendant beaucoup de cochonneries, des tas de magasins de décoration de noël, des pères noël, des bonhommes de neige..., des magasins spécialisés pour la fête du Têt. Ce sont des dizaines de magasins qui vendent la même chose.

Il est inimaginable que toutes ces marchandises puissent être écoulées.
Nous avons beaucoup aimé notre virée dans ce quartier très vivant. C’est ici qu’il faut prendre un hôtel. Ce sera pour la prochaine fois.

Pourtant Saïgon, partout n’est qu’une ville d’échoppes et de boutiques, une ville capitaliste avec ses mendiants, de jeunes enfants âgés de cinq ou six ans qui vendent le soir des bonbons ou des chewing-gums, ou proposent de cirer les chaussures.

En définitive nous avons réussi à parcourir cette ville entre la gare des cars située à l’extérieur de la ville, la traversée en minibus et en taxi, nous avons pu avoir une petite vue d’ensemble. La ville est à la fois tournée vers l’avenir et continue à vivre à l’ancienne dans les faubourgs populaires.

Nous repartons triste de quitter ce pays attachant et riche de ses habitants et de sa géographie exceptionnelle.

Muriel



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