Quand les Fralib se font entendre

mardi 21 mai 2013
par  Charles Hoareau
popularité : 4%

Depuis le dernier jugement et l’affirmation cynique d’UNILEVER de ne pas le respecter, les Fralib on le sait sont dans l’attente d’un geste du gouvernement pour obliger la multinationale à respecter la loi.

Dans l’attente, on devrait plutôt dire dans l’exigence, tant la lutte apprend à celles et ceux qui la mènent, que rien ne vient pour celui qui attend sans combattre. La preuve en est que le gouvernement depuis joue la montre en expliquant à qui veut l’entendre qu’il ne peut rien faire.

Après un passage nième en prud’hommes jeudi dernier et sans se faire d’illusions vu la lenteur des procédures judiciaires en France dans ce domaine, puis un salut au congrès de l’union locale CGT Marseille centre où ils ont été vigoureusement applaudis, les fralibiens ont pris le car pour Paris…une nouvelle fois.

Vendredi ils ont investis sans coup férir le ministère de l’agriculture. A peine étaient-ils apparus au balcon avec une banderole portant la photo de François Hollande en campagne, brandissant le tee-shirt « UNILEVER tue l’emploi » et promettant de sauver l’usine de Gémenos, à peine donc étaient-ils sur place, que l’Elysée leur faisait savoir qu’ils étaient reçus au Palais…pour dissiper le…malentendu !!

C’est donc escortés de forces de police conséquentes qu’ils se sont rendus en manifestation jusqu’à l’Elysée.

Là, lors de l’entrevue, de nouveau des engagements ont été pris par le représentant de l’Elysée, des engagements qui, s’ils sont tenus devraient produire leurs effets dans les jours qui viennent.

On verra bien. Comme le disent les fralibiens : « 960 jours de lutte méritent des actes et non seulement des paroles ».

Dès le lendemain, après une nuit très courte et donc un aller-retour en car, pas le temps de se reposer. Olivier se rendait au plateau des Glières pour participer au rassemblement annuel de Paroles de résistance où il concluait son intervention par :
« Si l’exigence de réappropriation des moyens de production et de Nationalisation fait partie des promesses d’un candidat du parti socialiste devenu Ministre aujourd’hui [1], cela doit être une revendication forte que nous devons porter dans le combat de classe qui nous oppose au Grand Capital. »

Raison de plus pour signer la pétition


[1allusion aux propos tenus par Arnaud Montebourg pendant la campagne des primaires socialistes



Documents joints

PDF - 70 ko

Commentaires

Sites favoris


20 sites référencés dans ce secteur