Réflexions sur la conception des assises

jeudi 11 avril 2013
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L’Appel pour des Assisses du communisme, rédigé en 2008, est l’engagement d’un processus de renaissance et de réunification pour une forme politique nouvelle, dont il n’appartient à personne, aujourd’hui, de définir le contenu, la forme, l’organisation, le fonctionnement, etc…
Un processus dont l’objectif premier est un projet de sortie du capitalisme, fondé sur quelques concepts-clés : appropriation sociale, pouvoirs du peuple, satisfaction des besoins sociaux, travail et production, etc…
Ce processus est lui-même un élément du rapport de force à créer partout, en faveur d’une alternative durable, pourquoi pas irréversible.
Pour cela, il convient de dépasser les divergences relatives au passé ou encore présentes aujourd’hui.
Que ce soient les communistes,
Et ici il faut se mettre d’accord sur ce terme : concrètement ceux et celles qui se sentent, se ressentent, se déclarent communistes et qui veulent rester communistes, dans ou hors du PCF, ou tout autre organisation se réclamant du communisme ou non, le parti n’est pas une fin en soi.
Que se soient les communistes donc, qui soient maitres de A à Z de ce processus.
Nous devons penser, agir, indépendamment de l’existence (ou non) du ou d’un PCF.
Réfléchir aux formes de luttes et d’organisation qu’ont été La Commune de Paris, les Conseils ouvriers, mais plus récemment en France, le mouvement des cheminots de 1995, la coordination des infirmières, et aujourd’hui les formes du combat des salariés contre les fermetures de site…
La méfiance -la défiance ?- des travailleurs à l’égard des partis politiques (des syndicats ?) ne justifie-t-elle pas que nous menions une telle réflexion ?
Il apparait bien sur que ce processus ne doit pas concerner que les seuls communistes ; ce doit être et peut être avant tout, en tout cas dans un même élan, celui que s’approprient les travailleurs, tous ceux et celles qui ont un intérêt (conscient ou pas) à un changement de politique, de pouvoir(s), de société.
Donc ne rien imposer, pas de prêt à porter, le mot clé étant « MAITRISE ».
Il n’y a pas d’unité de penser entre tous les communistes, il convient de prendre en considération la diversité comme une richesse pour la réflexion, le débat, l’élaboration et l’action.
A partir du moment où le processus s’engage, ce sont les communistes qui s’y engagent qui en deviennent acteurs ; dès lors, plus d’Appel, ni signataires, ce sont les communistes auteurs-acteurs qui décident.
L’autre mot clé étant « DEMOCRATIE ».



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