Les brèves de janvier 2013 (II)

lundi 21 janvier 2013
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Italie :la production industrielle recule de 1% .
La production industrielle italienne a reculé de 1% en novembre par rapport à octobre, selon des chiffres diffusés lundi par l’institut des statistiques dans un communiqué. Calculée sur un an, la production industrielle est en baisse de 7,6%.La baisse mensuelle de l’indice se répercute dans tous les secteurs de l’industrie, notamment les biens intermédiaires (-9,8%), mais aussi l’énergie (-7,7%) et les biens de consommation (-5,6%).Les reculs les plus marqués sont enregistrés dans les secteurs du caoutchouc et des plastiques et minerais non métallifères (-16,9%), avant les appareils électriques et à usage domestiques non électriques (-10,5%) et la fourniture d’énergie électrique et de gaz (-9,3%).Dans les onze premiers mois de l’année 2012, la production a été inférieure de 6,6% par rapport à la même période de l’année précédente.

Japon : Défaut dans la sécurité anti-incendie de réacteurs nucléaires.
Les régulateurs du secteur nucléaire au Japon ont trouvé de
s défauts dans les systèmes anti-incendie d’une bonne dizaine de réacteurs, ce qui pourrait repousser leur redémarrage de plusieurs années. Le nouveau gouvernement conservateur, plus favorable au nucléaire que son prédécesseur de centre-gauche, a souligné qu’il donnerait son feu vert au redémarrage des réacteurs que l’Autorité aura jugé sûrs.

Jordanie : Le roi ordonne la libération de centaines de manifestants.
Le roi de Jordanie a ordonné lundi 10 décembre la libération d’une centaine de personnes arrêtées lors des récentes manifestations contre la hausse des prix de l’énergie. Le roi de Jordanie a ordonné lundi 10 décembre la libération d’une centaine de personnes arrêtées lors des récentes manifestations contre la hausse des prix de l’énergie. la mesure concerne 116 personnes arrêtées dans la foulée des manifestations de novembre. Le gouvernement a décidé le 13 novembre d’augmenter les prix jusqu’à 53 % pour le gaz domestique et 12 % pour l’essence, afin de faire face à un déficit budgétaire de 5 milliards de dollars. La mesure a provoqué des manifestations qui ont dégénéré . Des milliers de manifestants avaient même réclamé le départ du roi, une revendication inédite dans le royaume. Dans la foulée du Printemps arabe, la Jordanie est secouée depuis janvier 2011 par des manifestations, petites mais régulières, appelant à des réformes politiques et économiques. Celles de novembre ont été les plus violentes.

Kazakhstan :40% du pétrole aux compagnies chinoises.
La part des compagnies chinoises dans le secteur pétrolier du Kazakhstan « atteindra bientôt 40 % et représentera la moitié de la production de pétrole dans ce pays ».Les spécialistes du secteur le savent très bien, mais ne souhaitent pas que ce fait s’ébruite trop après que l’initiative de louer les terres arables kazakhes à la Chine a suscité un mécontentement général [en 2011]. Fait intéressant : les compagnies chinoises n’exportent pas vers la Chine la totalité de pétrole extrait au Kazakhstan. Cela s’explique par le fait que de nombreux managers chinois installés au Kazakhstan ont, en Chine, des liens de parenté avec de hauts fonctionnaires et membres du Parti communiste. Ces managers ne sont pas gênés de faire de l’argent pour leur clan familial, d’où une part ’grise’ dans les exportations, qui permet de détourner le pétrole et de l’exporter directement du Kazakhstan vers l’Europe.

Kenya :Des violences au Kenya font 39 morts.
Au moins trente-neuf personnes ont été tuées lors d’un raid mené vendredi matin à l’aube sur une localité située dans la région côtière du delta du Tana, au Kenya, dans un conflit opposant deux tribus rivale.39 corps ont était retrouvaient dont 13enfant et 6 femmes. Le raid semble avoir été organisé a la suite de heurts entre agriculteurs de la tribu Pokomo et membres de la tribu semi-nomade des Ormas, qui se disputent depuis des années l’accès aux terres cultivables et à l’eau dans cette région côtière où une centaine de personnes ont trouvé la mort dans une série d’attaques cette année.

Mali :Bamako peut compter sur le soutien total de la Guinée .
Le Mali peut compter sur le soutien total de la Guinée dans la recherche de solution à la crise qu’il traverse, a assuré le président guinéen. La Guinée et le Mali partagent la même vision sur la nécessité de récupérer le Nord et la tenue des élections pour qu’il y ait un gouvernement légitime au Mali. Le Burkina Faso, pays voisin du Mali a été désigné par l’Afrique de l’Ouest médiateur dans la crise malienne. l’Algérie, autre pays voisin, est aussi médiateur. A l’issue de son entretien, le Premier ministre malien a affirmé à la presse avoir discuté avec le président Condé de la crise au Mali et enregistré toutes les suggestions qu’il a faites, sans les détailler. La Guinée ,qui n’est pourtant pas un pays médiateur, propose au Mali de l’aider à se libérer et à combattre contre les forces terroristes. [1]

Malte : Des élections générales convoquées le 9 mars.
Le premier ministre maltais, Lawrence Gonzi, a annoncé mardi 11 décembre la convocation d’élections générales pour le 9 mars, au lendemain de la chute de son gouvernement lors d’un vote crucial au Parlement sur le budget.
Les prochaines élections devaient de toute façon avoir lieu en 2013, mais l’un des députés de la majorité gouvernementale, Franco Debono, a voté contre son propre parti, faisant ainsi tomber prématurément le gouvernement, qui ne disposait que d’une voix de majorité. A Malte, un vote sur le budget est considéré comme un vote de confiance.

Pakistan :Le Pakistan accuse l’Inde d’avoir tué un de ses soldats.
La tension monte entre New Delhi et Islamabad depuis les échanges de tirs qui ont coûté la vie à un soldat pakistanais, dimanche, et à deux soldats indiens, mardi, au Cachemire. L’armée pakistanaise a accusé, jeudi 10 janvier, l’armée indienne d’avoir tué un autre de ses soldats dans cette région disputée entre les deux pays. Cet incident alimente de nouveau les tensions entre les deux puissances nucléaires rivales qui ont timidement repris leur dialogue de paix après un gel des relations à la suite des attentats de Bombay en 2008, attribués par l’Inde à un groupe islamiste basé au Pakistan avec l’appui de l’armée pakistanaise.

Palestine : Heurts avec l’armée israélienne en Cisjordanie.
Des dizaines de Palestiniens ont été blessés [le 1er janvier], quand des forces spéciales israéliennes déguisées en Arabes ont voulu arrêter deux jeunes. Le commando s’est heurté à la population et l’armée est venue en renfort. « Le comportement de l’armée d’occupation était proche de l’attitude agressive et provocatrice des colons ».Les affrontements se multiplient en Cisjordanie entre Palestiniens et colons juifs.

Philippines : L’essor de l’huile de palme divise les indigènes.
L’arrivée de Nakeen et du palmier à huile a divisé la population. Avec le soutien des autorités locales, qui veulent faire de la région « la capitale de l’huile de palme » à Mindanao, l’entreprise a proposé aux habitants disposés à louer leurs terres de leur verser entre 5 000 pesos et 8 000 pesos (92 euros à 147 euros) par an et par hectare sur une durée de vingt-cinq ans. Ceux qui ont accepté ont le droit de travailler sur la plantation ou d’y faire travailler un membre de leur famille pour un salaire journalier de 200 pesos (3,68 euros).Le Forum alternatif pour la recherche à Mindanao (Afrim), une association philippine, affirme que ces contrats de location « transforment les agriculteurs en salariés agricoles » et que « les emplois ne sont disponibles que pour une minorité et à un salaire inférieur au salaire minimum ».Si la plantation de palmiers à huile à la place d’une forêt déjà exploitée n’est pas considérée aux Philippines comme de la déforestation, l’impact environnemental n’est pas anodin. L’utilisation de produits chimiques a provoqué un problème de qualité des eaux. Les gens ressentent des démangeaisons quand ils se lavent et les rizières sont affectées. Les investissements du groupe A. Brown dans l’huile de palme sont sous surveillance. Bénéfice a tout prix au détriment des populations locales.

Portugal : le budget de rigueur sera soumis à la Cour constitutionnelle.
Le budget portugais pour 2013, marqué par de sévères mesures d’austérité, sera soumis à la Cour constitutionnelle, a indiqué mardi le président Anibal Cavaco Silva estimant qu’il y a des doutes en matière de justice dans la répartition des sacrifices demandés aux Portugais.

Qatar :Un poète condamné à perpétuité pour incitation au soulèvement contre le régime.
Un poète qatari a été condamné jeudi 29 novembre à la prison à vie. Son crime : avoir critiqué l’émir et fait l’éloge du « printemps arabe », que Doha a encouragé en Libye, en Égypte, en Tunisie, au Yémen et en Syrie .Un tribunal qatari a condamné a la perpétuité Mohammed Al-Ajami,une atteinte scandaleuse à la liberté d’expression. Le poète avait été arrêté le 16 novembre 2011. Amnesty avait indiqué que la justice du Qatar lui reprochait d’avoir écrit en 2010 un poème critiquant l’émir, mais que selon des militants du Golfe, la véritable raison de son arrestation est son « Poème du jardin », écrit en 2011 alors qu’avait commencé le « printemps arabe ».Ce poème rend hommage à la révolution tunisienne et exprime l’espoir que le changement touche d’autres pays arabes, affirmant : « Nous sommes tous la Tunisie face à une élite répressive. » Richissime état gazier du Golfe, le Qatar a été épargné par la vague de contestation qui a soufflé sur le monde arabe.

Royaume-Uni :Le Royaume-Uni prêt à se battre pour conserver les Malouines.
Alors que cet archipel de l’Atlantique sud fait l’objet d’un regain de tensions entre le Royaume-Uni et l’Argentine, le premier ministre britannique David Cameron a déclaré dimanche 6 janvier que Londres serait prêt, si nécessaire, à se battre pour conserver les Malouines, revendiquées par l’Argentine. Jeudi, la présidente argentine, Cristina Kirchner, a publié une lettre ouverte à David Cameron, contestant une nouvelle fois l’appartenance au Royaume-Uni de l’archipel et réclamant l’ouverture de négociations sur sa souveraineté. M. Cameron a immédiatement opposé une fin de non-recevoir à cette requête, soulignant que les habitants des Malouines auraient l’occasion de dire prochainement s’ils souhaitent ou non rester dans le giron britannique. Un référendum d’autodétermination doit en effet avoir lieu les 10 et 11 mars dans ces îles sous domination britannique depuis 1833 et où vivent quelque 3 000 habitants.

Rwanda : 35 ans de prison contre le dernier condamné du Tribunal international.
Le Tribunal international chargé de juger les présumés responsables du génocide de 1994 au Rwanda a rendu jeudi 20 décembre, dix-huit ans après sa création, son dernier jugement en première instance, condamnant à trente-cinq ans de prison un ex-ministre, Augustin Ngirabatware.
M.Ngirabatware a été reconnu coupable d’avoir incité et aidé les miliciens de sa commune natale de Nyamyumba, dans la préfecture de Gisenyi (nord), à tuer leurs voisins tutsis en avril 1994.
Le dernier condamné du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), instauré par une résolution de l’ONU du 8 novembre 1994, était ministre du plan dans le régime intérimaire en place pendant le génocide. Il est le gendre de Félicien Kabuga, le plus célèbre des neuf accusés du TPIR encore en fuite et présenté comme l’argentier du génocide. Le TPIR, qui doit encore juger une quinzaine de dossiers en appel avant de fermer fin 2014.

Sénégal : Enquête préliminaire à Paris après une plainte du Sénégal contre Karim Wade.
Une enquête préliminaire a été ouverte à Paris après une plainte déposée par l’État du Sénégal contre Karim Wade, le fils de l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade. L’homme, âgé de 44 ans, est soupçonné d’enrichissement illicite. La plainte déposée en France vise notamment les qualifications de recel de détournement de fonds publics, recel d’abus de biens sociaux et corruption. Au Sénégal, Karim Wade a déjà été auditionné à quatre reprises par la gendarmerie à Dakar, deux fois en juillet et deux fois en novembre, sur un possible enrichissement illicite. Son ancien ministère de la coopération internationale, des transports aériens, des infrastructures et de l’énergie, doté de gros budgets, lui avait valu d’être surnommé « superministre » ou « ministre du ciel et de la terre ».Ancien conseiller de son père, Karim Wade a également occupé plusieurs autres fonctions, dont celle de responsable de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique, chargée de grands travaux avant le sommet de l’OCI organisé en mars 2008 à Dakar. Il a été, après sa dernière audition le 15 novembre, interdit de sortie du territoire, ainsi que six autres dignitaires du régime , dont quatre ex-ministres.

Somalie :Naufrage au large de la Somalie.
Cinquante-cinq personnes, des Somaliens et des Éthiopiens, se sont noyées ou sont portées disparues après le naufrage d’une embarcation surchargée, au large des côtes somaliennes. Cinq jeunes Somaliens ont survécu. Selon leur témoignage, cité par le HCR, le bateau qui transportait 60personnes a chaviré quinze minutes après son départ, mardi 18 décembre, du port somalien de Bossasso, dans la région autonome du Puntland, dans le nord-est de la Somalie. Cet accident est le plus meurtrier dans le golfe d’Aden depuis la noyade en février 2011 de 57 personnes, migrants ou réfugiés, venues de Somalie ou de la corne de l’Afrique.« Il ne fait aucun doute que le golfe d’Aden est désormais le trajet le plus meurtrier pour ceux qui fuient les conflits, la violence et les violations des droits de l’homme dans la corne de l’Afrique ».

Soudan : Les présidents des deux Soudans à Addis Abeba pour relancer les négociations.
Les présidents soudanais, Omar Al-Bachir, et sud-soudanais, Salva Kiir, sont arrivés vendredi 4 janvier à Addis Abeba, pour tenter de relancer des accords au point mort depuis leur signature en septembre, et discuter des graves différends opposant encore leurs pays. Il s’agit de la première rencontre entre les deux dirigeants depuis septembre. La signature d’un accord de paix en 2005 avait conduit, six ans plus tard, à la partition du Soudan. Cet accord a mis fin aux longues années de guerre, mais a laissé en suspens de nombreuses questions, dont le partage des ressources pétrolières, le tracé de la frontière, le statut des ressortissants de chaque État sur le territoire de l’autre et l’avenir de la zone frontalière d’Abyei. La réunion a été maintenue en dépit de nouvelles accusations de l’armée sud-soudanaise, qui a affirmé que les forces de Khartoum l’avaient attaquée mercredi dans une zone frontalière. Ces accusations sont susceptibles de raviver les tensions entre les deux capitales.

Syrie :La Syrie et « le bon vieux pragmatisme de la diplomatie russe ».
Depuis le début du conflit en Syrie il y a dix-huit mois, la Russie s’est posée en soutien politique et militaire inconditionnel du président Bachar Al-Assad. Un soutien qui semble trouver ses limites à en juger par les déclarations faites ces dernières semaines au sein de l’exécutif russe. Les négociations russo-américaines en coulisses sont assez importantes. Il y a une volonté russe de lier le dossier syrien à d’autres questions pour obtenir des États-Unis notamment des concessions sur le Caucase ou le bouclier antimissile. Et bien on peut s’apercevoir que les bombardements tuant des centaines de personne notamment des enfants ne semble pas faire partie de leurs discussions seuls importent les enjeux politiques......

Thaïlande :Des villageois gagnent leur combat contre une pollution au plomb .
Des villageois de la minorité ethnique karen, au centre d’un conflit légal de près de dix ans avec les autorités thaïlandaises, ont gagné jeudi leur combat pour obtenir de meilleures compensations après une pollution au plomb provoquée par une mine. La cour administrative suprême a ordonné au gouvernement de payer au total 3,9 millions de bahts (près de 100.000 euros) aux 22 plaignants d’un village karen de la province de Kanchanaburi, dans l’ouest du pays. La cour a également ordonné au gouvernement de tester régulièrement les niveaux de contamination du ruisseau toujours pollué

Tunisie :La Tunisie fête sans euphorie les deux ans du début de sa révolution.
La Tunisie fêtait, lundi 17 décembre, le deuxième anniversaire du début de sa révolution, lancée dans la ville de Sidi Bouzid minée par la pauvreté, dans un contexte de vives tensions, en particulier sociales, la misère et le chômage restant au cœur des préoccupations. Les manifestants de décembre 2010, victimes de la répression du régime du président Zine El-Abidine Ben Ali, sont toujours en colère dans cette région du centre-ouest économiquement marginalisée depuis des décennies. La ville de Menzel Bouzaienne [au sud de Sidi Bouzid] a tant donné pour la révolution mais elle n’a rien récolté du point de vue investissement et développement. La situation est devenue plus mauvaise, le chômage a augmenté. Le gouvernement dirigé par Ennahda est la première cible de ces critiques. Dix des organisateurs du festival Bouazizi, célébrant le début de la première révolution du printemps arabe, ont démissionné la semaine dernière pour dénoncer la « mainmise » du parti islamiste sur l’organisation des événements. La Tunisie peine à se stabiliser depuis la révolution. Sidi Bouzid, comme d’autres villes de l’intérieur du pays, ont ainsi été ces derniers mois le théâtre de manifestations dégénérant en violences avec la police.

Ukraine :Ventres à louer.
Ainsi va l’Ukraine : un pied dans la modernité, l’autre dans la misère. Deuxième pays au monde, après l’Inde, pour la médecine reproductive, un marché en plein essor. On y trouve le meilleur, des cliniques privées de pointe, suréquipées, avec d’excellents spécialistes, et parfois le pire. Des intermédiaires véreux, des mères porteuses trompées et maltraitées, des bébés qui disparaissent ou bien sont pris au piège d’un conflit juridique. Tout est possible, car tout est flou. La loi, en Ukraine, se plie et se tord, faute d’une culture du droit et d’une séparation des pouvoirs.Certes, l’identité nationale s’est consolidée mais les espoirs de démocratisation sont fanés. La corruption, la confusion entre l’oligarchie et le pouvoir politique atteignent des sommets. Dans ce contexte, la survie n’est pas un vain mot. Il faut s’adapter, bricoler, contourner. Trouver des chemins de braconnier.

Venezuela :Qu’adviendra-t-il d’Hugo Chávez ?
Ces jours-ci, les seuls qui arpentent les rues de Caracas avec une quelconque certitude en l’avenir politique du Venezuela sont ceux qui ont la foi. Une foi inébranlable et religieuse, qui leur permet de croire que le président Hugo Chávez se remettra de son cancer et des complications postopératoires dont il souffre actuellement, pour rentrer chez lui et retrouver son pays, où il a récemment gagné des élections [le 8 octobre 2012] qui devraient lui permettre d’accélérer sa révolution. Alors, ils prient tous les jours pour la santé du Commandant. De toute évidence, l’absence prolongée du président a montré à quel point il est devenu un personnage mythique, qui grandit et se réinvente grâce à la dévotion de son peuple et aux talents de communication du gouvernement, qui se consacre exclusivement au retour du président. S’il n’est pas physiquement présent, les membres de son parti affirment clairement que le président Chávez a le don d’ubiquité le plus puissant de tout le Venezuela. Il est le « cœur de la patrie », comme l’annonçait le slogan de sa campagne, et le chavisme est la crème du militantisme politique : le mouvement n’exige aucune information complémentaire, n’exerce aucune pression pour en savoir plus sur l’avenir et n’envisage même pas le décès de son dirigeant.Pour les partisans du président, les rumeurs ne sont rien d’autre que le produit d’esprits malintentionnés qui cherchent à les angoisser. Comme le gouvernement l’a déjà affirmé, il s’agit là d’une nouvelle « campagne de l’extrême droite » et, pour y résister, le mouvement chaviste fait tout son possible, en partenariat avec le gouvernement, pour montrer que la révolution se poursuit malgré tout.

Vietnam :Lourdes peines de prison pour des blogueurs vietnamiens.
La justice vietnamienne a confirmé en appel, vendredi 28 décembre, les condamnations à de lourdes peines de prison de deux blogueurs dissidents vietnamiens accusés de propagande contre l’État. Le trio était accusé d’avoir publié des articles politiques sur le site interdit Club des journalistes libres, et des écrits sur leurs propres blogs dénonçant la corruption, l’injustice et la politique étrangère de Hanoï. Les accusations de propagande contre l’État et de tentative de renversement du régime sont régulièrement utilisées contre dissidents, blogueurs ou militants dans un pays où le Parti communiste au pouvoir interdit tout débat politique. le Vietnam a condamné cette année au moins dix militants pacifiques et au moins sept autres blogueurs et militants attendent d’être jugés.

Yémen :Des combats entre militaires et tribus font 17 morts.
Des violences opposant l’armée à des tribus ont fait dix-sept morts mardi 25 décembre dans la région de Marib, à l’est de Sanaa. Ces combats ont éclaté lors d’une opération militaire contre des hommes armés de tribus de la région, accusés par les autorités d’être responsables des sabotages répétés du principal oléoduc du pays. L’opération, la première de cette ampleur, se déroule à Wadi Habab, une zone située à 140 km à l’est de la capitale. L’armée « utilise toutes sortes d’armes et a recours à l’aviation »tandis que les combattants tribaux utilisent pour leur part des armes légères et des roquettes antichars de type RPG. Les autorités yéménites estiment le manque à gagner en raison des sabotages de l’oléoduc à 1 milliard de dollars pour la seule année 2012. Ces sabotages ont également fait baisser de 4,5 % les exportations de pétrole du pays, ont indiqué les autorités, sans préciser le volume de ces exportations. Le Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique, compte sur ses modestes revenus pétroliers pour mobiliser des ressources pour le budget de l’État au moment où les crises politiques et l’insécurité mettent son économie en péril.

Zimbabwe :Le président zimbabwéen Mugabe souhaite que les sociétés étrangères cèdent 100 % de leur capital. Le président zimbabwéen Robert Mugabe a demandé vendredi 7 décembre que les sociétés étrangères présentes dans le pays cèdent 100 % de leur capital à des Zimbabwéens noirs, lors du congrès de son parti. La loi d’« indigénisation », adoptée il y a deux ans, enjoint pour l’instant aux compagnies étrangères de céder 51 % de leurs parts à des Zimbabwéens noirs, afin de lutter contre les inégalités entre Noirs et Blancs dans le pays. Elle est l’une des principales pommes de discorde opposant M. Mugabe à son adversaire et néanmoins premier ministre Morgan Tsvangirai, qu’il devrait à nouveau affronter dans les urnes l’an prochain.


[1Brève faite avant l’intervention française et prenant donc une connotation particulière aujourd’hui. NDR



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