A NOS MORTS

mardi 23 novembre 2010
popularité : 4%

« A nos morts » : c’est le titre du spectacle présenté par la compagnie Mémoires Vives au théâtre du Merlan, le samedi 27 novembre 2010, à 20 heures 30, à l’issue des deuxièmes Rencontres nationales des Luttes de L’immigration.

La Compagnie Mémoires Vives est née de la rencontre entres artistes, historiens, travailleurs sociaux et acteurs culturels d’ici et d’ailleurs. Elle travaille à Strasbourg et son théâtre a une prédilection pour l’histoire des immigrations et la mémoire collective. Sa devise c’est : « créer, c’est résister… résister, c’est créer ».

Depuis 2006, elle s’est lancée dans la création d’un triptyque sur l’histoire coloniale française. « A nos morts » est le premier des trois spectacles. Le deuxième s’intitule « Folies—colonies » et évoque, heureusement avec humour, le temps « béni » des colonies. Ce temps où « l’indigène » était un être inférieur : « on lui vola ses dieux, on le catéchisa, on lui apprit à se taire, à obéir, à mourir pour une patrie qui n’était pas la sienne... » expliquent les auteurs. Il a été créé en 2008. Le troisième spectacle est « Beautiful Djazair », il est en cours de création.

« A nos morts », qu’on pourra voir au Merlan ce samedi, nous parle de ces centaines de milliers d’hommes qui ont été de tous les combats. En 14-18 et en 39-45, le spectacle met en perspective le sacrifice de ces Sénégalais, Maliens, Ivoiriens, Burkinabés, Malgache, Marocains, Algériens, Tunisiens, Indochinois, Antillais, Camerounais, Tchadiens, « indigènes » raflés ou engagés volontaires. Il nous raconte aussi le groupe Manouchian, les dizaines de nationalités, toutes les religions, qui se sont engagées dans la résistance française. Il nous parle des femmes, ouvrières, résistantes, soldates, de toutes celles et de tous ceux qui ont été, au côté des forces combattantes et souvent devant elles, les défenseurs, les garants de notre liberté.

La Compagnie Mémoires Vives évoque tout cela dans le style qui lui est propre, mélangeant les formes, théâtre, danse, cultures urbaines pour une ode la mémoire parce que… résister, c’est créer.

C’est à voir au Théâtre du Merlan, à 20 heures 30.

Prix du billet : 8€

Une navette gratuite est prévue pour s’y rendre.

Départ : 19 heures 45 Chez Toinou (cours St Louis) ou 19 heures 55 à la Poste Colbert.

Deux voyages retour : une demi-heure et une heure et demie après le spectacle.




Commentaires

Sites favoris


20 sites référencés dans ce secteur