CAPITALISME ET EUROPE,L’ARGENT DU MALHEUR

dimanche 30 mai 2010
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Le capitalisme, un système qui nous mène chaque jour plus vite dans le mur.

Les crises de ce système conduisent toujours aux mêmes solutions, c’est celui qui en a le moins qui doit partager et souffrir, c’est celui qui en a le plus qui voit accroître sa richesse.

APPRENDRE POUR COMPRENDRE, COMPRENDRE POUR AGIR, S’ORGANISER ET RIPOSTER A L’IMPOSTURE DU CAPITALISME DEVIENT UNECESSITE.

La Capitalisme est il éternel ou une maladie incurable ?

En « Europe » de nouvelles difficultés se profilent à l’horizon, des sacrifices sont encore demandés à l’ensemble des peuples de l’Europe pour ne pas dire à la planète toute entière, avec toujours le même ordre du jour : favoriser le capital et sa bande de nantis milliardaires, faire plier et soumettre la classe ouvrière et les plus défavorisés, les affaiblir et les rendre corvéables à merci.
Certes les capitalistes ont quelques atouts le fait de posséder le système d’information et celui de rendre les comptes incompréhensibles.
Nos atouts pourraient d’être beaucoup plus nombreux à souffrir, de savoir quels sont nos besoins et que de l’argent et des ressources, il y en a.

Quelle est cette mascarade de démocratie ou les adeptes « modérés »du capital succèdent aux capitalistes eux même ?
Quels sont ces « choix » de sociétés copiées collées ?
Où et quand sont respectés les besoins et la volonté des peuples à accéder à plus de justice sociale, à une autre façon de vivre, à ne pas être contraint de survivre dans la précarité pour la majorité ?

Comment pouvoir songer un instant à l’allongement de la durée du travail ou à celui de la durée du versement des cotisations retraites, quand nombreux sont les « seniors » contraints de libérer leurs emplois avant l’age de départ légal pour terminer leur vie dans la précarité, quand les jeunes n’arrivent pas eux même à accéder à des CDI ou tout simplement au travail ?

Comment oser laisser les actionnaires du capital, ceux qui n’ont jamais trop su ce qu’était le travail, ceux pour qui on pourrait parler de durée d’exploitation et de soumission de la classe ouvrière et de la « petite » paysannerie ?

Comment pourrait on laisser ces exploiteurs vivre dans l’opulence, sans avoir penser plus tôt à taxer leurs revenus illégaux, sans avoir eu la volonté de supprimer ce bouclier fiscal ?

Tant que les gouvernants seront des leurs, ce sera ainsi.

Bien entendu, cette taxation du Capital si elle peut apparaître comme un début « de justice sociale » risque de ne servir qu’à prolonger sa durée de vie, mais aussi les souffrances des peuples et ne fera qu’éloigner la distance du mur dans lequel il nous dirige.

A quoi peut bien servir le progrès, si ce n’est pas à améliorer le sort de chaque être humain ?

Ce n’est pas nouveau, la crise est liée à la baisse tendancielle du taux de profit, le Marxisme reste bien d’actualité, la sur accumulation de capital aboutit bien à la dévalorisation d’une partie du capital c’est-à-dire à la disparition d’une partie du capital.

Cette dévalorisation se traduit par la fermeture totale ou partielle d’entreprises, ou par la disparition des capitaux sur les marchés financiers.

La remise en cause du système des retraites est un des exemples de la continuité de la crise du capital, d’autres problèmes plus significatifs vont suivre, avec l’automatisation et l’informatisation qui pénètre de plus en plus le mode de production, ce qui pourrait conduire si l’on persiste avec le capital à la possibilité de voir supprimer une grande partie du travail humain qui permet actuellement de survivre ou de mal vivre pour une majorité du peuple.

Les premiers grands pas sont faits et la réduction des coûts par la réduction du temps de travail non payé, c’est-à-dire le chômage et la précarité. De ce fait, cela ne constitue plus une charge pour le capital, mais en est une pour les finances de la nation. Ils nous orientent donc vers des réformes, qu’ils tentent de justifier par l’accroissement d’une dette dont peu connaissent le mécanisme. Ils savent surtout que ces changements dont ils connaissent eux, l’inefficacité vont entraîner de nouveaux sacrifices pour le peuple qui leurs seront bénéfiques à court terme. « Le prêt à penser » est une arme psychologique.

La recherche de travail dans les autres pays du monde du travail à moindre coût fait aussi partie des ambitions de ce système ou seul l’argent et la puissance comptent et enivrent certains. Ils rêvent d’un salariat sans sécurité sociale, sans charge.

Les réformes prévues sur la retraite pourraient apparaître comme une contradiction, si le but à terme n’était pas dans leur plan : la substitution du régime par répartition par un régime par capitalisation juteux dans l’immédiat, mais qui, compte tenu de la fiabilité du capital, nous conduirait à encore plus de précarité.

Les contradictions de ce système sont grandes et ce n’est là qu’une réflexion parmi tant d’autres.
C’est d’ailleurs au nom d’une Europe qui devait apporter la paix, le travail et le bien être pour tous qu’aujourd’hui on tente de nous imposer l’inverse.
C’est au nom du sauvetage du capital et des banques que des prêts leur ont été accordés, alors que quelques mois plus tôt, les caisses étaient vides pour l’emploi et les salaires.

Ce ne sont pas aujourd’hui les dirigeants d’organisations syndicales ou politiques qui à coup de lutte des places et de manifestations programmées sur un échéancier décidé au sommet volent au secours du peuple en difficulté, c’est la classe ouvrière elle même qui prend part à la lutte avec un manque de fédéralisme, de coordination évidente et au fur et à mesure que les problèmes deviennent localement insupportables.

Après les subprimes Etasuniennes, c’est au tour du peuple Grec aujourd’hui de subir les caprices et les erreurs volontaires des nantis.
Demain ce sera le tour de tous les peuples qui sont sous les régimes du Capital.

Quels qu’ils soient, Capitalistes aux mains rouges de sang ou sociaux démocrates collabos , ils sont élus avec à peine le quart des gens qui ont le droit de s’exprimer pour le mal ou le moindre mal. Ils sont mis en place sans possibilité légale de remettre en cause leur mandat avant la fin de celui-ci.
Ils bafouent les lois de la république, et le non respect du choix du peuple, le rejet du Traité Européen en est un exemple indiscutable. Est-ce cela la démocratie ?

L’abstention et le refus de leur donner des chèques en blanc grandissent partout en Europe et dans le monde, la riposte s’organise dans les pays ou la mise en place de la rigueur dépasse le supportable.

C’est bien là le constat fait par une majorité des gens , de l’incapacité à « gouverner » des égos de la finance et du capital, de ceux qui veulent l’aménager ou le moraliser, de ceux qui au nom de la lutte des places nous laissent en supporter le poids et les conséquences .
Les forces que l’on nous présente comme des issues possibles, ne sont pas crédibles. La réforme n’est pas une solution durable au contraire.

Tant que l’avenir du monde sera entre leurs mains, les milliards inutiles, les milliards fictifs, couleront à flot. 750 par-ci 520 par là, 330 par-ci, par là, et rien pour la faim ou la misère !!!
Tant que l’avenir du monde sera entre leurs mains, leurs goûts avides de l’argent et de la puissance feront des précaires et des morts.

Tout le monde sait à qui profite le crime !!!

Les robinets de l’euro et du dollar coulent à flots. Comme ceux du pétrole, dans le golf du Mexique, ils sont incapables de les contrôler et de les arrêter.
C’est une quantité colossale d’argent qui ne sert que les intérêts d’une poignée de riches irresponsables et de leurs serviteurs zélés.

C’est de la pollution au mépris des vies et du cadre de vie des humains.

C’est le Capital qu’il soit Européen ou Etasunien.

Tant que les peuples n’auront pas pris en charge leurs propres avenirs ce sera ainsi.
Alors nous savons tous ce qu’il nous reste à faire.

Seuls les partis ou organisations qui iront dans le sens des intérêts du peuple et combattront à ses cotés pour contribuer à la suppression totale du Capital pourront espérer continuer à être crédibles.

Il leur faudra le faire savoir publiquement et le démontrer en utilisant des méthodes et des fonctionnements dignes de confiance, la politique comme le syndicalisme ne peuvent plus être un lieu ou l’on établit sa carrière, mais un lieu ou l’on participe à l’évolution de toutes les « carrières », à la vie de tous.

Il devient urgent de définir et d’établir de nouvelles règles de vie acceptables et supportables pour tous, les défendre et les appliquer.
La santé, les besoins et le BIEN VIVRE de tous doivent être au centre des préoccupations, des recherches et des progrès à réaliser.

Nous retirer de l’Europe et de l’OTAN devient une nécessité.

Celle de chasser le Capital, une réalité incontournable à la continuité de notre vie dans la paix et la sérénité y compris si la transformation ne peut être simple et sans efforts de toute nature.

Un « outil » servant à la réunion des êtres humains est plus que jamais nécessaire. La jeunesse doit y prendre une part active.

En France, le parti communiste tel qu’il est et fonctionne aujourd’hui, s’avère incapable d’assumer cette tache.
Il devient indispensable que le peuple s’organise, sous une forme qui reste à définir, mais sa souveraineté doit en être le moteur.

Les sauveurs n’ont eu que de courtes « carrières », le peuple se renouvelle en permanence, ses besoins de base y compris s’il y a progrès ou évolution resteront les mêmes : ceux nécessaires à la vie et à la culture de notre espèce.

Michel CONNANGLE, Retraité banque.



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dimanche 30 mai 2010 à 09h00 - par  Michel Peyret

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