Enfermement d’enfants sans papiers

Un exploit du Préfet des Pyrénées-Atlantiques
lundi 24 novembre 2008
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A l’attention de M. Philippe REY,
Préfet des Pyrénées Atlantiques,

Monsieur le Préfet,

Il est des références dans la fonction qu’un Préfet ne peut pas mettre sous le boisseau : Jean MOULIN en est une !
Quel site puis-je vous donner comme référence ?
Allez, je me contenterai de Wikipedia :Jean Moulin.

Neveu de déporté mort en déportation pour avoir participé « à la démoralisation de l’armée allemande » le 14/07/1944 dans le Pas-de-Calais, alors que les troupes alliées piétinaient devant la résistance des forces nazies, je ne peux que m’indigner qu’un représentant de la République issue des idéaux du Conseil National de la Résistance maintienne en prison - il n’y a pas d’autres mots pour décrire les Centres de Rétention Administrative - 4 jeunes enfants de 16 mois à 10 ans, au seul fait que leur mère ne soit pas en situation régulière -alors même qu’elle-même a passé la nuit aux urgences- , administrativement parlant...

Monsieur le Préfet Philippe REY, vous avez célébré hier, comme c’est normal, la Journée Internationale des Droits de l’Enfant ! Vous savez que cette situation que vous avez à gérer est en contradiction avec ces mêmes Droits des Enfants ! Que répondrez-vous à Mme Dominique VERSINI, la défenseure des Droits des Enfants à qui je transmets aussi ce message, lorsqu’elle vous demandera des comptes ?

La France a été épinglée à de nombreuses reprises sur ce point, vous ne pouvez pas l’ignorer...
N’en rajoutez pas, s’il vous plaît, Monsieur le Préfet !
Aucune politique de quotas comme celle de M. Brice HORTEFEUX, actuellement, ne peut justifier de l’enfermement d’enfants !
Cela me fait penser à d’autres temps ! Ceux où de simples citoyens ou des Préfets furent l’honneur de notre pays !

A moins que votre carrière soit plus importante pour vous que les Droits des Enfants, ce que je ne peux pas imaginer - dans le droit fil d’un Jean MOULIN -, je vous demande de bien vouloir intervenir auprès de vos services pour que ces enfants et leurs parents soient immédiatement remis en liberté !

Bien entendu, afin que nul n’en ignore, je transmets une copie de ce courriel à Mme Dominique VERSINI ainsi qu’à l’ensemble de mes correspondant-e-s français-es et étranger-e-s ! Je leur transmettrai également l’éventuelle information de mise en liberté de cette famille que vous voudrez bien m’adresser !

Je compte sur votre respect du Droit des Enfants que vous avez célébré hier et je vous remercie d’avance de l’attention que vous aurez portée à ce courriel d’un modeste citoyen français, mais néanmoins héritier de l’engagement de sa mère et de son oncle...

Jean-Luc DURIEZ
13016 MARSEILLE



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