Les « Lenoir-et-Mernier » continuent le combat

vendredi 15 février 2008
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Une grosse partie des 132 salariés de l’entreprise Lenoir-et-Mernier a de nouveau pris la route de Charleville-Mézières, hier en début d’après-midi. Direction : la Préfecture. C’est là qu’ils ont profité d’un temps exceptionnel pour organiser sur place un pique-nique qui s’est terminé par l’embrasement de pneus.

Toujours très présents six jours après la liquidation de leur outil de travail, les employés Lenoir-et-Mernier FAV-LCAB sont apparus aussi déterminés que les jours précédents.

Afin d’avancer sur le terrain de leurs revendications, ils veulent obtenir la mise en place d’une table ronde avec les acteurs économiques et politiques et les représentants du Medef pour discuter d’une indemnité supralégale et de la réindustrialisation des quatre sites du groupe
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Ils ont d’ailleurs pu faire part oralement de leurs doléances à la Préfète qui, vers 14 h 30, a reçu une délégation de cinq représentants du personnel : Lydie Paris, Claude Choquet, Dominique Marchal, Pascal Fausse, Laurent Hubert ainsi que le représentant du syndicat CFDT de la métallurgie, Bruno Cuny.

S’ils n’obtiennent pas satisfaction, les Lenoir-et-Mernier envisagent d’autres actions et éventuellement de hausser le ton. Par exemple, les salariés bognysiens n’écartent pas l’idée de troubler la préparation et le déroulement du prochain procès Fourniret.

Après avoir contacté la mission Arcelor-Mittal, le maire de Bogny-sur-Meuse, Erik Pilardeau, a contacté directement les présidents du conseil général et du conseil régional afin que tous les services économiques, départementaux et régionaux, soient mobilisés sur l’urgente priorité de réindustrialisation du groupe Lenoir-et-Mernier.

Par ailleurs, le conseiller général du canton de Monthermé se félicite que, lors de sa séance du vendredi 8 février, la commission permanente du conseil général, à l’unanimité, a autorisé le président « à ester en justice dans le cadre du dossier Jayot ».

Les dirigeants de FAV/LCAB avaient, rappelons-le, profité d’une avance sans intérêt 300.000 € remboursable en cinq annuités après un différé d’un an. Sans rembourser le moindre euro. « Il faut aussi en effet que justice soit faite à tous niveaux » estime Erik Pilardeau.

Par Pascal Remy dans l’Union du 13/02/2008

Transmis par Linsay

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Reportage photos : Linsay



Commentaires

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dimanche 16 novembre 2008 à 10h30 - par  Linsay
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vendredi 14 novembre 2008 à 08h58 - par  claude Choquet
Site web : Lenoir et Mernier
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jeudi 13 novembre 2008 à 13h09 - par  Nicole
mercredi 30 juillet 2008 à 20h11
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mardi 18 mars 2008 à 15h52 - par  Linsay

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