TOUT FOUT LE CAMP !...

tract de rentrée 2004
mercredi 22 décembre 2004
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Le gouvernement RAFFARIN et le MEDEF ont poursuivi, en l’aggravant, un remodelage en profondeur de notre société conforme aux exigences européennes :

Privatisation des services publics, notamment les plus rentables (EDF, France TELECOM, LA POSTE dans la dernière période. Une aubaine pour les grands groupes financiers, un désastre pour le droit à la communication et à l’énergie que le service public garantissait à tout citoyen quel que soit son statut social.

Offensives contre le code du travail, les 35 heures, les droits des chômeurs, le droit de grève.

En France comme en Europe réforme du système de retraite qui va obliger nombre de salariés à travailler bien au-delà de 60 ans. Ceux qui en ont les moyens pourront toujours souscrire une complémentaire privée. Bonjour la solidarité.

En France comme en Europe réforme de l’assurance maladie qui creuse encore plus les inégalités d’accès aux soins et qui ouvre grandes les portes aux compagnies d’assurances privées. La santé devient une marchandise.

Que dire enfin des délocalisations (et du chantage à la délocalisation) qui se multiplient au nom de la course effrénée à la baisse des coûts salariaux engagée par les grands groupes européens ?

Et tout cela pourquoi ? parce que l’Europe sociale n’existe pas et ne peut exister

Interrogé sur l’affaire SIEMENS (1re entreprise où les salariés ont eu le « choix » entre travailler 40 heures payées 35 ou voir leur usine délocalisée) Jean Claude TRICHET, gouverneur de la Banque Centrale Européenne, a répondu : « tout ce qui va dans le sens d’une plus grande flexibilité et d’une plus grande productivité va dans le bon sens. »

La construction européenne (et son élargissement) s’est révélée être un formidable outil de destruction des acquis sociaux, démocratiques et culturels accumulés durant des décennies par les peuples européens. Si devant une telle déferlante les luttes syndicales et associatives s’imposent et ont permis de « limiter la casse » elles ne peuvent remplacer une action politique pour un autre choix de société.

Cette Europe qui n’est pas celle des peuples ou des états, mais une union des multinationales ne peut, par sa nature même, être sociale.

Elle est exclusivement conçue pour assurer une dictature durable du capital.

Aujourd’hui les grands patrons européens veulent aller encore plus loin en proposant un projet de Constitution d’une Europe Fédérale.

Ce projet, élaboré par GISCARD, a pour objectif essentiel de verrouiller les velléités d’indépendance des nations, de les soumettre de manière irréversible aux règles du capital et de briser tout espoir d’un changement possible de société et de construction d’une alternative au capitalisme.

Le projet sera soumis à référendum à l’automne 2005 et nous avons là une formidable occasion de les faire reculer.

Dès maintenant construisons ensemble un large mouvement pour dire

NON à la CONSTITUTION



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