Dans les Bouches du Rhône la CGT assume et assure

25 000 en manifestation
lundi 26 février 2018
par  Rouge Midi
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Le 4 décembre dernier, la CGT 13 réunie en comité départemental décidait de poursuivre son combat de résistance et de reconquête. Se lamenter sur le fait que nous n’avions pas réussi à stopper les ordonnances ce n’est pas le genre de la maison.

Le gouvernement Macron peut bien claironner ce qu’il veut cela n’empêchera pas la première organisation du département de continuer à lutter. Loin d’attendre l’arme au pied le grand mouvement social national de convergence que toutes celles et tous ceux qui sont opposés aux choix actuels et au recul social de plus en plus grand appellent de leurs voeux, la CGT 13 prenait ses responsabilités et lançait un mouvement d’ampleur pour un pacte de progrès social dans notre département. Faisant cela elle aide d’ailleurs au-delà de son département en donnant non pas un modèle mais un exemple de ce qui peut être fait pour résister et gagner face aux offensives actuelles du camp d’en face.


Ils l’ont dit avec force : les salariés de la centrale mettront en échec le projet de fermeture et les 450 licenciements qui l’accompagnent

Profession par profession les salarié-e-s étaient invité-e-s à dire ce qu’ils refusaient dans les choix actuels, ce qu’ils voulaient et donc leurs raisons de s’engager dans la lutte.

Tracts multiples par branches et par entreprises, livret édité par la CGT 13, appel à signer pour un autre avenir pour le département... les salariés depuis le
4 décembre étaient appelés à s’exprimer et à s’engager dans la lutte. Les multiples contacts pris ont renforcé les propositions de la centrale syndicale.
Dans son argumentaire la CGT pointe : l’augmentation des salaires, des retraites et des indemnités pour les sans emploi, la redistribution des richesses créées par les salariés sous forme de salaire mais aussi en réduisant le temps de travail à 32h (ce qui permettrait de créer 2 415 870 emplois et en finir avec les contrats précaires), maintien et développement des atouts industriels, des financements pour les services publics afin d’assurer leurs missions au service de l’intérêt général « en garantissant à tous le droit élémentaire de se soigner, de se loger, de s’éduquer », un financement de la Sécurité sociale (maladie, famille, retraite, chômage, logement) basé sur les cotisations, par la mise à contribution des revenus du capital et non sur l’impôt.

La CGT rappelle au passage que
- « la fraude et l’évasion fiscale représentent a minima 80 milliards d’euros par an,
- plus de 230 milliards d’euros d’exonérations et de cadeaux fiscaux sont offerts chaque année au patronat.
- L’argent existe donc bien pour répondre aux besoins ».

Ce 22 février était l’aboutissement de cette première étape de la mobilisation. Le résultat est sans appel : 25000 dans les rues de Marseille !


Les travailleurs de Coca en grève depuis le 14 février contre les 128 licenciements annoncés par un des groupes leaders mondiaux en matières de profits. [1]

Dans le cortège on remarquait les personnels de santé, les salarié-e-s de Carrefour, les territoriaux, les employé-e-s de la sécu...mais aussi nombre de salariés de petites entreprises venus crier haut et fort leur volonté d’agir et de résister aux mauvais coups.


L’accueil de jour, encore une structure sociale menacée de fermeture...et dans la rue salariés et usagers pour réclamer le maintien de l’institution.

En fin de matinée, lors de la dispersion devant la préfecture, les manifestants regonflés à bloc, se donnaient déjà rendez-vous pour les prochaines mobilisations et en particulier celle du 22 mars.


[1on peut verser à la solidarité financière en envoyant un chèque à UD CGT 13 23 bd Charles Nedelec 13003 Marseille en précisant « grève Coca » ou en passant à Rouge Midi qui fera suivre.



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